C’est une des conclusions de l’analyse du risque humain 2024 de SoSafe : 56 % des professionnels de la Cybersécurité sont épuisés dont 24 % à un niveau élevé de risque de burnout
Ce rapport s’appuie sur les réponses de plus de 1 250 responsables de la sécurité en Europe, ainsi que sur 3,2 millions de points de données provenant de la plateforme de sensibilisation et de gestion des risques humains de SoSafe.
Parmi les principaux facteurs à l’origine de cette tendance figurent la forte pression de l’environnement, citée par 34 % des personnes concernées, ainsi que les longues journées de travail ou les nombreuses heures supplémentaires, signalées par 20 % d’entre elles. En outre, 31 % évoquent des charges de travail excessives, tandis que 31 % se disent constamment en train de parer au plus pressé. Ces facteurs de stress sont encore intensifiés par l’augmentation des risques liée, notamment, à l’avènement de nouvelles technologies comme l’IA générative, qui inquiètent 77 % des professionnels de la sécurité ; à l’instabilité mondiale qui, selon 78 % des personnes interrogées, contribue à augmenter les risques ; et aux préoccupations croissantes que cause la sécurité de la chaîne d’approvisionnement, soulignée par 84 % des responsables.
Plus d’un quart des répondants évoque que le manque de profils augmente la pression sur les équipes. Selon l’étude 2023 Workforce Study de l’ISC2, le secteur de la cybersécurité est confronté à une pénurie sans précédent, avec environ 274 000 postes non pourvus dans la seule Union européenne.